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lundi 12 novembre 2018

les différentes techniques d’irrigation au Maroc


                      L’irrigation au Maroc

 Les efforts consentis par l’état et par les agriculteurs depuis les années 1960 pour développer l’agriculture irriguée, ont permis d’atteindre le million d’hectares irrigué avant la fin du dernier siècle. La superficie irriguée actuellement est un peu plus de 1.45 millions d’ha répartie comme suit : 47 % en grande hydraulique(les eaux des grands barrages) , 23 % en petite et moyenne hydraulique (source, oued, barrage) et 30 % en irrigation privée(les eaux de puits) .Le Maroc dispose actuellement d’un important patrimoine hydro-agricole et jouit d’une place importante à l’échelle internationale en matière de la politique de gestion de l’eau notamment en agriculture. (ANAFIDE)

Différentes techniques d’irrigation au Maroc

Irrigation gravitaire :

 L’irrigation gravitaire est l'opération consistant à apporter artificiellement de l’eau à des végétaux cultivés pour en augmenter la production, et permettre leur développement normal en cas du déficit d'eau induit par un déficit pluviométrique, un drainage excessif ou une baisse de la nappe, en particulier dans les zones arides, l’écoulement de l’eau se fait selon la pente naturelle du sol, s’il peut être fait appel à des ouvrages de type siphon, aucune force extérieure n’est utilisée pour amener l’eau aux endroits désirés (Figure 2). Il y a trois types d’irrigation gravitaire :  l’irrigation par planche  l’irrigation par bassin  l’irrigation à la raie qui est divisée aussi en quatre types : Par siphon ; par gaines souples ; par rampe à vannettes ; transirrigation

Photos illustrant l’irrigation de surface 

                                               


L’irrigation de surface présente plus d’inconvénients que d’avantages :

 Les avantages :

-  coût d’investissement faible à la parcelle pour l’agriculteur.
-  pas d’apport énergétique extérieur.
-  alimentation des nappes phréatiques.

Les inconvénients :

 -temps de main d’œuvre pour la répartition et la surveillance importante. 
 -pertes d’eau importantes 
 -nécessite un terrain plat ou un nivellement. 
 -faible efficience. -pollution possible par déversement

Irrigation par aspersion :


L’irrigation par aspersion reproduit le phénomène naturel de la pluie, en maîtrisant l’intensité et la hauteur de la précipitation, cette technique nécessite des conditions de pression moyenne à forte (de 3 à 6 bars à la buse). Au niveau de l’asperseur, pièce maîtresse du dispositif, une buse crée un jet et l’oriente vers la cuillère, le bras mobile est activé par le jet, le ressort de rappel provoque le retour du bras mobile et assure ainsi la rotation de l’asperseur 
Photo illustrant l’irrigation par aspersion 




Irrigation localisée :

L’irrigation localisée ou micro-irrigation (Figure4) consiste à apporter l’eau sur une partie du sol seulement par petites doses fréquentes. A la limite, la compensation de l’évapotranspiration se fait quotidiennement et l’eau est apportée par des distributeurs, ce qui crée dans le sol des zones humides appelées « bulbes d’arrosage ou d’humidification ».
Plusieurs techniques sont développées :

• l’irrigation localisée par goutteurs : le goutte à goutte.
• l’irrigation localisée par rampes perforées fixes.

• l’irrigation localisée par diffusion (micro jet, microdiffuseur). 

Photo illustrant l’irrigation localisée 



Réseau du système d’irrigation goutte à goutte
 Station de tête
Le rôle de cette station est l’obtention d’une eau propre en vue d’éviter le colmatage des distributeurs et l’injection des engrais ; le choix des filtres et de leurs séquences dépend de la qualité de l’eau, son origine et la taille des particules à filtrer.
Hydrocyclone
C’est un séparateur de particules peut être placé à l’entrée de la station de tête juste après la source d’eau.
Filtre à sable
Ce matériel est composé d’une cuve à pression contenant des couches de sables de différents calibres, il est utilisé principalement pour les eaux superficielles.
Filtre à tamis
Le principe consiste à faire passer l’eau à travers un élément filtrant arrêtant les particules en suspension, il est installé à l’aval du filtre hydrocyclone et /ou du filtre à sable pour la filtration des eaux souterraines.
Injecteurs d’engrais
La pratique de l’irrigation fertilisante consiste à injecter dans l’eau, les engrais et d’autres produits tels que l’eau de javel, sulfates de fer et l’acide nitrique...
 Canalisation
Son rôle est d’acheminer l’eau filtrée de l’unité de tête à la parcelle de destination, elle est composée de tuyaux fixes en PVC et PE :
  •   Conduites principales et secondaires
  •   Porte rampes
  • Rampes
Vannes et manomètres
Au niveau du réseau de distribution, les vannes permettent le passage de l’eau de la conduite d’amené au poste d’arrosage et commande l’irrigation d’un secteur, ainsi les manomètres sont des appareils indispensables au fonctionnement du réseau d’irrigation localisée, indiquant la pression à l’entrée et à la sortie des filtres et des secteurs d’irrigation à différents endroits. 
Organes de distribution
En irrigation localisée, on distingue comme organes de distribution : les goutteurs, les mini-diffuseurs, les gaines et les ajutages calibré 









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